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Porto, l'ensorcelante

Jeudi 28 Juin 2018, du grand soleil de la veille il ne reste rien. La journée semble bien mal engagée. Rien ne s'arrange en arrivant à Porto. Gaspard a mal programmé le GPS et s'engage dans la ville !  Je dois attraper mon téléphone et trouver un plan B pendant que le chauffeur s'impatiente et tourne n'importe où ... ça chauffe dans l'habitacle !!! Bon , on se calme, on ressort le long du Douro, on le longe et, bingo, une super place, devant l'arrêt du tram en plus ! On décide de pique-niquer rapidement dans Philéas puis on réalise que la super place est en fait super interdite c’est donc pour ça qu'elle est libre ...  Changement de plan, on repasse de l'autre côté du fleuve, j'ai lu qu'on pouvait se caler au port. Manque de bol, fête foraine ! Changement de plan, on se résigne à rejoindre le terrain vague où sont parqués les copains de Philéas, loin, bien loin de tout ... ça râle !

Puis on finit par marcher au fil de l'eau en croisant les pêcheurs. Et Porto se dévoile, ses couleurs percent la grisaille, le pont Louis 1er enjambe gracieusement le Douro, les bateaux animent le fleuve, de chaque côté des quais les musiques se répondent, il flotte comme un air de joie et les sourires reviennent.

Les maisons de marchands du quartier médiéval de la Ribeira bordent le Douro.

L'animation est partout !

Le magnifique pont Louis de style Eiffel est classé au patrimoine mondial. Il fût terminé en 1886 après cinq années de construction. Il relie Porto et Vila Nova de Gaia. En le traversant nous arrivons dans le vieux Porto qui obtient la palme d'or des ruelles étroites et des pentes raides !

Sur les hauteurs les constructions sont plus cossues, les rues plus larges. Ici aussi un vieux tram sillonne la ville. Il passe devant la tour des Clercs, clocher d'une église, symbole de Porto.

Un tour dans la gare ornée d'azulejos

et nous montons encore vers la cathédrale. De là-haut on a des points de vue magnifiques sur les toits et les chais de vin de Porto.

Nous redescendons vers l'animation du quai mais nous n'avons pas envie de rentrer, pas encore. Les tables des cafés sont bondées, on boit un verre de vinho verde bien frais en écoutant du fado. On dîne puis il faut faire le chemin du retour.

On retraverse le pont, on longe les chais, on retrouve les pécheurs, la musique s'éloigne, Porto s'estompe et c'est exténués mais ravis que nous retrouvons Philéas sur son parking. Aloys s'endort en moins de deux minutes.  Demain, repos, nous suivrons le cours du Douro ... à six roues !