Mardi 20 Mars 2018 , Alicante la blanche en fin de journée. J'ai une affection particulière pour cette ville, mes parents y ont un petit appartement du côté de l'Albufereta et mes grand-parents avant eux. Des bouffées de souvenirs. Pourtant nous décidons de ne pas y dormir et de garer Philéas dans une impasse au bord de la petite plage de la Almadraba. Nous ne restons pas assez longtemps pour ouvrir l'appartement, allumer l'eau, le gaz, faire les lits et tout ranger pour repartir aussi sec. On voit l'immeuble avec ses "champignons" blancs sur le toit. J'essaie de ne pas tomber dans la nostalgie mais il faut avouer que c'est difficile ... c'est quand même très étrange de dormir dans la rue en bas de chez soi !
La ville a beaucoup changé ces dernières années mais je retrouve avec bonheur la pureté et la luminosité de son ciel, le paseo le long des palmiers de l'Esplane d'Espagne, le port de plaisance animé, la grande plage de sable blanc, le château de Santa Barbara, l'art de vivre à l'espagnole, dehors, tard, on se promène, on prend le temps, on discute. Les gens se regardent, se disent bonjour, sourient et la cerveza est parfaitement fraiche !
Une après-midi de farniente bienvenue car quelques tensions règnent à bord, chacun doit trouver ses marques mais on doit surtout mieux s'organiser. Hier soir, à peine garés, Gaspard me dit qu'il faut trouver un endroit où vidanger ... ça nous a pris deux heures ! Bienvenue dans le monde sauvage du camping-cariste amateur ! Sans parler des lessives, remplissage d'eau et l'école à gérer dans toutes les conditions ce qui n'est pas toujours du goût de l'élève qui a souvent mieux à faire et des tas de raisons de se déconcentrer. Difficile de se sentir en "vacances"pour l'instant, tout prend du temps. Mais ce n'est qu'une question de jours ... j'espère !